Récoltes d’automne Baisse des rendements pour le maïs, la pomme de terre et la betterave
La récolte française de maïs grain s’élèverait à 12,5 Mt en 2015, soit une baisse de 9 %. Celle de la betterave serait stable à 33,47 Mt et celle de la pomme de terre chuterait de 3,5 %, pour atteindre 5,2 Mt.
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(service de la statistique du ministère de l’Agriculture) parue le 7 novembre 2016, la récolte française de maïs grain (y compris semences) atteindrait seulement 12,5 millions de tonnes en 2016. Elle serait en baisse de 9 % sur un an et de 20 % par rapport à la moyenne de 2011 à 2015. Pour la deuxième année consécutive, un déficit estival de pluie diminuerait les rendements, surtout sur les parcelles non-irriguées.
En maïs fourrage, la production reculerait de 5,5 % sur un an et de 12 % par rappport à la moyenne de 2011 à 2015, à cause de la faiblesse des rendements. « Des parcelles destinées initialement au maïs grain pourraient être récoltées en maïs fourrage », note Agreste.
Du côté des cultures industrielles, la récolte de betteraves serait stable par rapport à 2015, à 33,47 Mt (contre 33,5 Mt). La hausse des surfaces (+3,9 %) compenserait la baisse des rendements (–3,8 %, à 8,36 t/ha contre 8,7 t/ha en 2015). « Par rapport à la moyenne de 2011 à 2015, la baisse de la production serait de 5 % et celle des rendements de 7 % », chiffre le service de la statistique. En cause : les excès d’eau du printemps qui ont provoqué des retards de végétation et l’apparition de maladies. Puis le manque d’eau de l’été a pénalisé la croissance des betteraves industrielles.
Pour les pommes de terre de conservation et de demi-saison, la récolte atteindrait 5,2 Mt, soit une diminution de 3,5 % sur un an. Le rendement serait en baisse de 7 % sur un an (à 41,2 t/ha) et de 10 % par rapport à la moyenne de 2011 à 2015. Les pommes de terre ont notamment souffert du mildiou à la suite de l’excès d’eau du printemps. En féculerie, la production atteindrait 1 Mt, soit une hausse de 10 % sur un an du fait d’une progression des surfaces et des rendements. Mais elle diminuerait de 2 % par rapport à la moyenne de 2011 à 2015.
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